La nature forcée de nombreux flux migratoires actuels oblige à un examen attentif des causes des migrations contemporaines. Le droit de rester est antérieur, plus profond et plus vaste, que le droit d’émigrer. Il inclut la possibilité de participer au bien commun, le droit de vivre dans la dignité et l’accès au développement durable, autant de droits qui devraient être effectivement garantis dans les nations d’origine grâce à un véritable exercice de coresponsabilité de la part de la communauté internationale. |